Un « Tribunal pas banal » a pour vocation première d’informer les adolescents sur les dangers de la route. Il leur ouvre aussi les portes d’une institution très méconnue. « Il est important pour les citoyens en devenir de connaître la justice, dont la vision est souvent déformée par les séries télé » estimait lors de la captation du procès le Président Ménabé.

Action
Tribunal pas banal
Dans 31 % des accidents mortels, un conducteur est alcoolisé. Dans 2 accidents mortels sur 10, un conducteur est positif aux stupéfiants. Dans les deux cas, la part des 18-24 ans est la plus élevée. C’est pourquoi cette action présente les conséquences judiciaires d’un accident dont le conducteur responsable était sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, au travers de la reconstitution d’un procès relatif à un accident de la route.
Ce procès, fictif, a été préparé par les élèves de deux lycées des Deux-Sèvres qui ont travaillé pendant un an avec des journalistes, des avocats, des juges et des gendarmes dans le cadre d’un partenariat entre la Préfecture et l’Education Nationale.
Tous les rôles des participants au procès sont tenus par des lycéens sauf le juge, Gérald Faucou, qui est un professionnel. Dans les discussions en off, il précise qu’il a dans ce procès joué le rôle qu’il joue habituellement mais qu’il a été plus pédagogique, expliquant par exemple, à plusieurs reprises, le fonctionnement de la justice.
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