Dans un premier temps, nous avons pu proposer l’action « Réfléchissez-vous » qui a beaucoup intéressé tant la municipalité que les habitants. Cette action est maintenant pérenne dans la commune.
Nous intervenons le soir, en maraudage dans le centre ville, en interpellant, expliquant les dangers du déplacement le soir et en indiquant les matériels indispensables (gilets, bracelets, dispositifs de cartable…).
Le lendemain matin, nos membres sont à l’entrée des collèges, lycées et écoles de la commune pour tenir le même discours.
A chaque fois, nous sommes accompagnés d’un policier municipal : partenariat !
Aussi, quand la commune a décidé de consacrer une journée complète à la prévention des risques routiers, la police municipale s’est tournée tout naturellement vers notre association.
La préparation
Cette journée était placée sous la double égide de la commune et de la communauté de communes de Loudéac.
Notre mission était de sensibiliser le public autour de 2 thèmes :
1 – La consommation d’alcool, en insistant sur la différence entre doses bar (normalisées) et doses maison (bien plus « rock’nroll »).
2 – La différence entre distance de freinage et distance d’arrêt.
Sachant qu’entre nos 2 stands, se situerait un atelier, mené par le Service Info Jeunes de la Communauté de Communes. Cette animation simulerait un déplacement dans un salon, et le port de lunettes d’alcoolémie montrerait le changement de comportement.
En résumé, dans la préparation, un cheminement construit sur le quotidien de la population.
Il faut mentionner d’autres intervenants :
– La fondation de la Route MGEN, avec leur voiture tonneau.
– La formation de moniteurs d’auto école avec un parcours en voiture et utilisation de téléphone au volant.
– Un cascadeur simulant un accident voiture/scooter le matin et voiture/voiture l’après-midi, avec intervention des secours (pompiers, gendarmerie) expliquant en direct leurs différentes actions.
Pour le côté pratique, les services techniques mettaient à notre disposition un bar, un écran, 2 barnums ainsi que l’alimentation électrique.
La journée
L’installation de nos stands :
– Le bar permettait à nos bénévoles d’être dans une situation proche du réel de la consommation alcoolique. La mallette « bar pédagogique » créée par un de nos bénévoles était ainsi mise en valeur.
– Pour la différence distance de freinage/distance d’arrêt, nous avons utilisé le réactiomètre. Grâce à l’amabilité du lycée professionnel local, nous avons pu bénéficier d’un véritable véhicule dans lequel s’installaient les personnes. Le capteur du réactiomètre était fixé directement sur la pédale de frein, alors que le vidéo-projecteur était placé sur le toit et diffusait vers un écran placé devant la voiture. Là encore, situation très proche du réel.
La matinée (9h-12h), nous avons accueilli des lycéens venant de toute la communauté de communes. Soit, environ 250 jeunes.
Nous avons pu les informer sur les risques qu’ils pouvaient prendre, en toute ignorance, surtout quand ils étaient piétons ! (traversée de chaussée intempestive).
Et ceci, toujours dans une idée de prévention positive, en leur faisant émerger ce qu’ils avaient à « gagner » et en leur disant surtout pas ce qu’ils ne devaient pas faire.
L’après-midi (14h-18h), nous recevions un public adulte et familial à qui nous avons pu transmettre les mêmes messages.
En outre, la police municipale avait obtenu du procureur l’autorisation de réaliser des substitutions de peine pour infraction routière.
Pour chaque personne concernée, nous avons pu adapter nos présentations en insistant sur les risques qu’elle prenait et faisait encourir.
D’après les retours du responsable de la police municipale, nos actions ont eu un fort retentissement pour chacune de ces personnes.
Il ne faut surtout pas oublier les très nombreux échanges avec les autres intervenants qui nous permettent de toujours mieux nous connaître, mais aussi nous faire connaître.
En résumé, une journée très riche due à un partenariat en constante progression.
Merci à la Police Municipale et son responsable Matthieu (et oui ! nous nous tutoyons et nous appelons par nos prénoms), ainsi qu’à la responsable du SIJ de la Communauté de Communes