Celles-ci tournaient tout particulièrement autour de deux axes :
- Les principaux facteurs accidentogènes pour les salariés, à savoir l’alcool et la prise de stupéfiants.
- Une meilleure connaissance du « partager la route ».
Nous avons donc proposé deux ateliers, à savoir : - De la consommation aux addictions : conséquences physiques, sociales et professionnelles.
- Du freinage à l’arrêt : les différents paramètres intervenants.
De la consommation aux addictions : conséquences physiques, sociales et professionnelles.
Nous avons préparé cet atelier en prévoyant cinq temps :
1 – Les addictions concernent tout le monde et regroupent différents types de produits : légaux (tabac, alcool) – détournés (médicaments, popp’up…) – illicites (stupéfiants).
2 – La prise de conscience de l’imprégnation alcoolique en avertissant sur la différence entre doses bar et doses maison. Pour cette partie de l’atelier, nous avons utilisé le « bar pédagogique », conçu par André Fichant, ancien président de l’antenne qui, bien qu’ayant atteint l’âge de la retraite continue de nous éclairer sur nos actions, ainsi que les lunettes de simulation alcoolique sur un parcours « maison ».
3 – Et c’était la partie la plus importante de l’atelier, l’impact de la prise de stupéfiants sur le cerveau. Nous avons la chance de compter parmi nos membres Joël Leroux, médecin urgentiste retraité, qui a pu montrer les ravages neuronaux des produits addictifs.
4 – L’alcool, les drogues au volant, que prévoit le code de la route ?
5 – Quelle couverture par les assurances ?
Du freinage à l’arrêt : les différents paramètres intervenants.
Pour cet atelier, nous avons utilisé le réactiomètre de l’antenne.
Techniquement, l’entreprise nous a fourni un véhicule sur la pédale de frein duquel nous avons pu placer le capteur. Le vidéo-projecteur était placé sur le toit de la voiture et projetait sur un écran devant la voiture. Ceci permettait au « conducteur » de se trouver dans une situation la plus proche possible de la réalité quotidienne.
Les objectifs :
1 – Montrer que l’arrêt n’est pas consécutif qu’au freinage, mais qu’il faut y intégrer le temps de réaction.
2 – Montrer les différences de distance d’arrêt, dans les mêmes conditions (sol sec, état du conducteur normal) mais à des vitesses légales différentes (30km/h – 50km/h)
3 – Démontrer les prises de risques (inconscientes) des piétons dans un trafic habituel.
4 – Montrer l’action de différents éléments sur la distance d’arrêt : état de la chaussée -fatigue – prise d’alcool.
5 – Démontrer l’action néfaste des distracteurs sur la conduite, en particulier le téléphone portable.
6 – Montrer que le temps de réaction va augmenter au fur et à mesure de la complexification de la situation.
7 – Informer sur les coûts induits par les accidents et leur couverture par les assurances.
Durant ces deux journées, nous avons pu informer près de 150 salariés de l’entreprise, de 20 à 60 ans.
Tous ont été très intéressés par nos ateliers, participant activement aux échanges que nous induisions.
Les remerciements que nous avons reçus à la fin de chaque séance nous ont confortés dans le bien-fondé de notre action.