La pièce montre qu’ils n’ont pas conscience du danger et des conduites à risques liées à cette consommation (conduite en état d’ivresse ou sous influence de stupéfiants, violence, relations sexuelles non consenties, effets sur la santé, risque de dépendance, échec scolaire, enfreintes de la loi et risques judiciaires, dégradation des relations familiales…). Cette consommation est parfois la conséquence d’un mal être lié à des situations familiales où le dialogue est défaillant, et où la nécessité de poursuivre des études n’est pas perçue…
Ils deviennent alors dépendants et cherchent à tester des drogues de plus en plus dures (Ecstasy, cocaïne) et justifient leur consommation par l’influence du groupe, la consommation « juste festive », le besoin d’évasion, le besoin de nouvelles expériences, le stress, la pression scolaire et familiale…
Au bout de deux heures, à l’issue du spectacle, le médiateur a fait le point des difficultés rencontrées par ces jeunes dans leur vie quotidienne, qui les entraînent sur les chemins de l’alcool et de la drogue, et leur a proposé de trouver des solutions pour désamorcer les conflits et retrouver le dialogue. Les lycéens sont alors invités à monter sur scène pour mettre en œuvre leurs idées, avec les comédiens, en improvisation. Cette partie est particulièrement réussie car les jeunes participent volontiers et prennent conscience des difficultés à raisonner et argumenter en face d’acteurs qui jouent particulièrement bien leur rôle !
Les objectifs de l’action sont multiples :
- retarder, voire éviter la première prise de tabac, alcool, drogue et éviter toute banalisation
- apporter d’autres réponses au stress et aux difficultés
- favoriser le repérage et la prise en charge des déviances
- encourager la solidarité
- renforcer les résistances (résistance à l’effet de groupe, gestion des émotions, réflexion, affirmation de soi, gestion de conflits…)
- faire prendre conscience des dangers et des conséquences de telles conduites addictives
- orienter vers les structures spécialisées et vers le personnel éducatif.
Des chefs d’établissement étaient présents et ont apprécié la forme et le fond du spectacle proposé, même si la pandémie a imposé un contingent limité de spectateurs.
Antenne de Belfort